Page:De Banville - Odes Funambulesques.djvu/163

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Jadis le bel Oscar, ce rival de Lauzun,
Du temps que son habit vert pomme était dans un
      État difficile à décrire,
Et qu’enfin ses souliers, vainqueurs du pantalon,
Laissant à chaque pas des morceaux de talon,
      Poussaient de grands éclats de rire ;

Du temps que son coachman, pâle comme un navet,
Se recourbait en plis tortueux, et n’avait
      Plus de collet d’aucune sorte,
Aucun collet, pas même un collet... né Révoil,
Et que son vieux chapeau, tout dépourvu de poil,
      Prenait des tons de colle-forte ;