Page:De Banville - Odes Funambulesques.djvu/218

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Quel air divin caressa l’amalgame
De ces lys purs qui nous chantent leur gamme ?
Plus patient que les doigts du Sommeil,
Quel blond génie avec son doigt vermeil
De cette neige a su faire une trame ?

Ses dents pourraient couper comme une lame
Les dents du tigre et de l’hippopotame,
Et son col fier à du marbre est pareil.
                          Quel air !