Deux Mondes, et en effet, ce remarquable écrivain avait l’enfantillage singulier de craindre que sa fabuleuse ressemblance avec l’acteur Bocage ne nuisît à sa carrière politique. Lorsque cette ode parut pour la première fois, dans un journal intitulé Le Pamphlet, qu’avait fondé Polydore Millaud, le nom de Durrieu y était en toutes lettres. Mais, avant la publication des Odes funambulesques, Durrieu, fidèle à ses opinions, avait subi les rigueurs de l’Empire ; je dus effacer son nom, car ma plaisanterie, innocente quand je l’avais écrite, eût été alors dirigée contre un vaincu.
Page 126, vers 10 :
Aucun collet, pas même un collet... né Révoil.
J’avoue que cette phrase est d’une audacieuse extravagance ; elle
a cependant son excuse. En ce temps-là, les œuvres poétiques,
d’ailleurs fort belles, de Mme Louise Colet, paraissaient
énormément, et dans tous les formats, et toujours son nom était
écrit ainsi : Mme Louise Colet, née Révoil. A force de lire sans
cesse cette phrase sur