vivantes et pleines de révélations curieuses, qui n’ont pas été publiées. Le succès venait, tout venait, quand les terribles fièvres du Japon emportèrent Antoine Fauchery, après sa chère femme. Je ne me rappelle personne qui ait eu, à un plus haut degré que lui, l’abord élégant et sympathique, la compréhension rapide et la grâce souveraine de la chevelure.
Page 154, vers 172 et 173 :
Quand mon Arthur sonnait du cor
Près de Mangin en galons jaunes,
Mangin, homme qui a bien connu ses Athéniens, a fait sa fortune
par le procédé le plus simple, en vendant d’assez bons crayons de
mine de plomb, enveloppés d’une feuille d’or. Mais, pour les
vendre, il montait sur une calèche découverte, endossait une
dalmatique férocement galonnée d’or, et se couvrait le chef d’un
casque à plumet rouge, flamboyant comme celui d’Hector : sans cela,
pourquoi eût-on acheté ses crayons plutôt que d’autres ? Il
improvisait des discours