très-habilement rédigé et prouve que le Comité, comprenant le tort que la participation
des Polonais au mouvement insurrectionnel de
Paris a causé à la Pologne, a cru devoir
protester contre l’immixtion polonaise dans
la guerre civile.
Les honorables signataires de ce Mémoire ont fait une œuvre patriotique en cherchant à disculper leurs compatriotes, mais il n’en est pas moins acquis qu’en leur qualité d’hommes modérés, respectant les lois de l’hospitalité, ils étaient, depuis l’année 1864, exclus de la direction des affaires de l’émigration, qui obéissait à d’autres chefs qu’eux.
Certes, si l’émigration polonaise avait toujours écouté la voix du prince Ladislas Czartoryski et de ses collègues, elle ne se serait pas compromise aux yeux de la France ; mais il en a été malheureusement autrement.
Les journaux polonais Czas et le Journal de Posen pensent comme nous, et reprochent vivement au comité de n’avoir pas élevé la voix au moment où les Polonais entraient au service de la Commune. D’après eux, il est aujourd’hui un peu tard pour récriminer. Les mêmes journaux font des remontrances au comité, ils disent qu’il a eu tort de poser Dombrowski