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litant de l’immortalité, comme je le crois avec ferveur, sur la parole de tous les grands révolutionnaires qui nous ont appris à aimer, à honorer l’humanité et à ne jamais la berner. Aussi bien, vous pourrez avoir dénoué jusqu’à l’avant-dernier tous les nœuds de la servitude européenne, et ne pas être plus avancés que si vous n’aviez touché à aucun.

« Or, ce dernier nœud de la servitude à la fois politique, internationale et sociale du vieux monde, c’est encore précisément « cette scie, cette guitare, cette rengaine sempiternelle, cette embêtante Pologne » des harmonistes délicats et pacifiques comme MM. Proudhon et de Girardin. Voyez plutôt, socialistes à la courte haleine, qui avez tant applaudi à l’affranchissement de l’Italie et de la Hongrie, croyant que l’édifice des États-Unis était ainsi presque achevé, et qu’il n’y manquait plus guère que le renvoi du pape à la loge du tombeau de Jésus-Christ. Regardez-y de près, et dites-nous si l’édifice européen en est sensiblement devenu plus habitable pour la justice sociale ».

Le Peuple polonais a confessé, dans son numéro 23, son idéal dans sa constitution de