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giés polonais, bien que le publiciste Julien Klaczko eût quitté Vienne pour venir appuyer l’offre de ses compatriotes.

À la première nouvelle des désastres de l’armée française, les émigrés polonais se plaignirent au parti démagogique français, et dirent que si on avait voulu les utiliser, les choses se seraient passées autrement. On eut la faiblesse de les croire, car on ignorait les prouesses de ces gens, qui trouvèrent le moyen de faire marcher pendant quinze mois les Russes à leurs trousses durant la piteuse insurrection de 1863-64, sans jamais oser livrer bataille à ceux qu’ils appelaient les « barbares de Moscou ». Dès lors la jactance polonaise n’eut plus de bornes. Il se trouva des Matuszewicz, des Dombrowski, des Wroblewski et autres, qui attaquèrent violemment les divers commandants de l’armée française dans les feuilles socialistes, telles que le Réveil et autres journaux ejusdem farinæ. M. Mieroslawski, le grand lama de la démocratie polonaise, sachant bien qu’on n’utiliserait pas ses services dans la crainte de déplaire à la Russie, s’empressa de mettre sa vaillante épée à la disposition du comte de Palikao, qui le remercia poliment.

Qu’on nous permette ici de citer un journal