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moyens de défense qui ont ralenti la marche de nos armées sans pouvoir l’arrêter quand nous avons été provoqués et lorsque nous avons dû, pour l’empêcher d’envahir notre territoire, avancer sur le sien. La France, d’ailleurs, a mauvaise grâce de nous refuser cette satisfaction, quand elle n’a pu se décider, après la guerre d’Italie terminée, à faire rentrer ses troupes sans avoir obtenu la cession de Nice et de la Savoie pour obtenir sa frontière naturelle des Alpes, — pour se séparer d’un voisin qui certainement ne songeait et ne songera pas à la menacer. »

Nous dirons plus loin pourquoi les vues du gouvernement russe se modifièrent à cet égard.