Page:De Caraman-Chimay Borghese - Belges et Africains, 1916.djvu/52

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

enrayer les maladies locales, surtout la terrible maladie du sommeil. Le roi Albert a attribué un million, pris sur le « Fonds spécial », aux mesures d’hygiène et à la lutte contre la lèpre et la néfaste mouche tsé-tsé.

Un cours colonial prépare à Bruxelles les candidats aux fonctions et emplois du gouvernement au Congo.

Une école de médecine tropicale donne la connaissance et le traitement des maladies locales.

Les universités de Louvain et de Bruxelles ont aussi organisé un cours colonial.

On a construit au Congo des usines comme celle de Kinshasa ; des sociétés commerciales sont venues s’établir avec de gros capitaux ; l’administration judiciaire a été organisée ; mais surtout les Belges ont entrepris courageusement l’immense travail des voies de communication. Les biefs navigables des fleuves ont été améliorés, une flottille d’une centaine de steamers les parcourent, assurant le service public ; des routes ont été tracées. La première ligne de chemin de fer Boma-Lukulu (80 kil.) a été d’abord