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Page:De La Nature.djvu/110

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Cet accroissement n’est point la fin qu’elle se propose, mais un moyen qui l’y conduit. Songeant toujours à la perpétuité des especes, elle employe tout le tems de l’enfance, à élaborer l’élément séminal, à préparer les vaisseaux spermatiques qui le doivent contenir, à en ouvrir les couloirs, à organiser les corps glanduleux qui le filtreront ; à tendre laborieusement le ressort de la virilité, si j’ose m’exprimer ainsi ; enfin à disposer tous les organes corporels à concourir convenablement à la réproduction qu’elle médite. Son opération longue & pénible est toute sécrete. Il n’en échappe que quelques signes très-rares. On diroit que la nature craignant encore