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Page:De La Nature.djvu/285

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derechef : leur route est visiblement marquée par les plis que fait cette seconde membrane sur le cordon ombilical qu’elle recouvre entiérement depuis son insertion dans la cavité du placenta, jusqu’à son origine. La membrane extérieure est plus épaisse : l’intérieure est plus mince. L’une a plus de consistance, l’autre moins. C’est que les parties les plus grossieres de la semence ont été rejettées les premieres par l’embryon : elles abondoient au commencement, mais à mesure qu’elles s’étendoient en forme de tissu spongieux pour faire le chorion, la semence en avoit moins, les particules qu’elle fournissoit étant plus attenuées, plus subtiles, ont du former une membrane intérieure plus fine que l’externe, plus molle aussi parce qu’elle est continuellement humectée par la liqueur où plonge le foetus.

Le sommet du placenta, perpendiculaire au nombril du foetus, a plus d’épaisseur que le reste : cette épaisseur diminue graduellement du sommet aux bords où elle est la moindre. Cela suit de ce que nous avons dit. Toutes les particules spermatiques du sexe différent de celui du foetus, rejettées par lui, se sont élevées suivant la ligne droite vers le sommet du placenta ; il est bien naturel qu’il s’en soit attaché là une plus grande