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XIV


Et à travers un brouillard gris et lourd, je vis, comme on voit sur la terre à l’heure du crépuscule, une plaine nue, déserte et froide.

Au milieu s’élevait un rocher d’où tombait goutte à goutte une eau noirâtre, et le bruit faible et sourd des gouttes qui tombaient était le seul bruit qu’on entendit.

Et sept sentiers, après avoir serpenté dans la plaine, venaient aboutir au rocher, et près du rocher, à l’entrée à de chacun, était une pierre recouverte de je ne sais quoi d’humide et de vert, semblable à la bave d’un reptile.

Et voilà, sur l’un des sentiers, j’aperçus comme