Aller au contenu

Page:De Martigny - Mémoires d'un reporter, c1925.djvu/115

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

le parquet plein de sang, laver mon pyjama, la robe de chambre, les dessous de Jeannine. Il m’a fallu découper un morceau de cadavre, car il s’agit maintenant de le faire disparaître petit à petit.

Nous sommes en hiver et le froid conserve. J’ai donc laissé entr’ouverte la fenêtre de la salle de bain.

Mercredi

La rue Dorchester connaît sur son long parcours des fortunes diverses. Populacière à son origine, elle finit dans la richesse et la beauté aristocratiques de Westmount. Après avoir franchi la tumultueuse rue Saint-Laurent, où la pègre de toutes les