Page:De Martigny - Mémoires d'un reporter, c1925.djvu/119

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Soyons bon pour les animaux, lui dis-je.

Il me répondit d’un bon sourire et s’éloigna.

Mardi

Le plus difficile reste à faire. Les gros morceaux m’embarrassent, la tête surtout. Mais je me suis procuré une scie de boucher. « Rien de tels comme de bons outils. »

Samedi

Il y a des types qui n’ont vraiment pas de chance dans la vie. En raison de mon métier qui m’oblige à me lever tôt, à me coucher tard, à passer la journée entière à danser d’un pied sur l’autre, je ne suis jamais chez moi. Habiles à la pesée progressive sous laquelle les portes cèdent sans bruit, les monte-en-