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À LA TOMBÉE DU SOIR




À sa table de travail, Jacques Labrie tristement songeait… Les bruits de la rue lui parvenaient assourdis par les tentures, les tapis de Perse, les étoffes anciennes qui habillaient la pièce. Au milieu des bibelots rares, des toiles lumineuses, des livres aux belles reliures, il trouvait le calme favorable à l’envolée de sa pensée. Il y vivait les rares heures sereines de sa vie agitée. C’était le sanctuaire où il oubliait