Aller au contenu

Page:De Martigny - Mémoires d'un reporter, c1925.djvu/172

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

qui lui était familière, Jacques Labrie se perdait dans ses pensées. Il comprenait pourquoi Elle se détachait de lui, pourquoi elle ne viendrait sans doute plus.

Il était au seuil de la vieillesse froide et sans joie, il ne connaîtrait plus que les sourires menteurs de celles dont l’amour s’achète.

Sortir de la vie, c’était s’éviter la honte qui couvre les vieillards, lâches devant les femmes. Le tout était d’en sortir sans bruit, sans scandale.

Ayant pris dans le tiroir à secret de son bahut gothique, un petit paquet soigneusement ficelé, il en sortit la seringue de Pravaz, la fiole où dormait le liquide libé-