Page:De Martigny - Mémoires d'un reporter, c1925.djvu/23

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ces admirables peaux que l’on appelle zibeline lorsqu’elles nous arrivent de Russie. Je lui ai vu sur les épaules des renards argentés, des pékans foncés, des renards noirs dignes d’impératrices et que seules, de nos jours, les milliardaires américaines peuvent se permettre de porter. Ces peaux provenaient de bêtes géantes, abattues à proximité du cercle polaire.

Je vous garantis que son fourreur s’y connaît, à la belle Anglaise, et qu’il connaît surtout une source d’approvisionnement que nous ignorons à Paris.

Ceci étant dit, je fais mes réserves sur le style et sur la coupe de ses manteaux et de ses écharpes. Cela sent d’une lieue le « English style ». C’est dur et c’est raide.