Page:De Martigny - Mémoires d'un reporter, c1925.djvu/60

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parti pour la chasse plus d’un mois après les autres.

Les jours de nouveau s’allongeaient. Le soleil, d’abord pâle et sans force, recommença, sur le « haut du jour », à faire mollir la neige. Un matin, on entendit des jappements : c’était l’équipage du premier chasseur qui manifestait sa joie de rentrer au wigwam. À un jour de distance, les autres suivirent.

La saison, en somme, n’avait pas été mauvaise. La chasse avait été abondante, mais la qualité de la pelleterie était plutôt médiocre. Les fourrures rares, celles que demandent les chefs de poste, manquaient totalement. Aucun chasseur n’avait vu