Page:De Martigny - Mémoires d'un reporter, c1925.djvu/93

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

je continue à tue-tête de mon fausset pointu :


“Una voz dulce oï…[1]


C’en est assez pour que Jeannine sorte brusquement de sa rêverie. Renouvelant le geste par lequel je l’invitais autrefois au silence, elle met son index sur sa bouche, puis elle fait : chut… Son sourire vraiment est adorable, car elle comprend qu’elle est en faute. En m’invitant au silence c’est en réalité elle-même qu’elle réprimande…

Comme chez les femmes de son pays, le sang ne met jamais sa teinte rose sur la

  1. Une voix douce j’entendis