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Page:De Navarrete - Relations des quatre voyages entrepris par Christophe Colomb, Tome 2.djvu/56

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présent, comme il fait nuit, tous viennent de regagner la terre dans leurs pirogues.

Dimanche, 14 octobre.

« Dès que le jour parut, je fis préparer le bateau de mon navire et les barques des caravelles, et j’allai le long de l’île, dans la direction nord-nord-est, pour en examiner l’autre partie, qui était de l’autre côté de l’est[1], et pour visiter leurs peuplades, et je ne tardai pas à en voir deux ou trois dont les habitans venaient tous à la plage, nous appelant et rendant grâces à Dieu : les uns nous apportèrent de l’eau, les autres des choses à manger, d’autres,


    dans ses Recherches historiques sur l’ Inde ancienne, sect. III. (M. F. de Nav.)

    Je ne pense pas que Marco Polo ait jamais visité par lui même l’île de Cipango, qui est incontestablement le Japon. Il en donne, il est vrai, une description détaillée dans la relation de son voyage, mais seulement d’après les renseignemens qu’il avait recueillis, et il ne dit nulle part qu’il y soit allé, du moins dans les diverses éditions que j’ai été à portée de consulter, parmi lesquelles je citerai l’édition de la Société de Géographie, chap. 159 de la version française, et liv. I, chap. 2 de la version latine. (D. L. R.)

  1. Il nous semble que l’autre partie d’une île, partie située de l’autre côté de l’est, c’est l’ouest de ladite île. Cette périphrase de l’amiral équivaut donc à, pour en voir l’ouest. (De V...l.)