Page:De Paban - Histoire des fantômes et des démons, 1819.djvu/165

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flamma pour sa beauté, et s’enhardit tellement des petites libertés qu’elle lui laissa prendre, qu’il parvint à passer la nuit à ses côtés. Il la quitta, le lendemain, pour vaquer à ses affaires, et la laissa dormir ; car elle n’avait point encore reposé.

Vers midi, le gentilhomme rentra chez-lui, et étant monté dans sa chambre pour éveiller la demoiselle inconnue, il la trouva morte. Il fit appeler aussitôt les médecins et la justice ; et on reconnut, dans ce cadavre, le corps d’une pendue, qu’on avait exécutée quelques mois auparavant : ce qui fit présumer qu’un démon pouvait bien avoir pris cette forme, pour tromper le gentilhomme.


LA MAISON ENSORCELÉE.

Dom Calmet raconte, sans les expliquer, ces prodiges nocturnes, arri-