Page:De Paban - Histoire des fantômes et des démons, 1819.djvu/20

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se faire voir ; qu’il remarquât donc la première chose qu’il verrait le lendemain, en sortant de sa chambre.

En conséquence, le lendemain matin, Raymond fut se promener dans la basse-cour du château ; et jetant les yeux de tous côtés, il aperçut une truie d’une grandeur extraordinaire, maigre, hideuse, ayant les oreilles pendantes, le museau fort long, et le regard de travers. Le seigneur de Corasse, ne croyant pas encore que ce fût là son démon, fit lâcher ses chiens après cette truie, qui disparut aussitôt en jetant un grand cri.

Depuis lors, Orthon ne revint plus, et le seigneur de Corasse mourut dans l’année.


LE VOYAGE MAGIQUE.

Voici ce qu’on lit, dans Torquemada :

Un gentilhomme espagnol, allant