Page:De Paban - Histoire des fantômes et des démons, 1819.djvu/26

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nir, et parvint à les rassurer, en ajoutant qu’ils l’avaient bien fait courir. Les deux champions le reconnurent pour un de leurs voisins, et continuèrent avec lui leur chemin, jusqu’à Beaumont, moitié riant, moitié frissonnant encore de leur aventure.


L’ESPRIT FAMILIER.

« Je me suis trouvé, dit le Petit Albert, dans un château où il y avait un esprit familier, qui, depuis six ans, avait pris soin de gouverner l’horloge et d’étriller les chevaux. Il s’acquittait de ces deux choses, avec toute l’exactitude que l’on pouvait souhaiter. Je fus curieux un matin d’examiner ce manège : mon étonnement fut grand de voir courir l’étrille sur la croupe du cheval, sans être conduite par aucune main visible…

« Le palefrenier me dit qu’il avait