Page:De Paban - Histoire des fantômes et des démons, 1819.djvu/49

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regarde avec la plus grande surprise : on veut lui répondre, il a disparu. On se consulte, on décide que le malheureux jeune homme est devenu fou ; et le correspondant se charge d’aller, dès le lendemain matin, avec son fils, lui porter tous les secours qu’exigent sa situation.

Ils arrivent en effet de bonne heure à son logement, sont troublés d’abord en apercevant des préparatifs funéraires, et demandent M. Bodry. On leur apprend qu’il est mort la veille, et qu’il va être enterré ce matin… À ces mots, frappés de la plus grande terreur, ils ne doutèrent pas que ce ne fût l’âme du défunt qui leur eût apparu, et revinrent communiquer leur effroi à toute la famille, qui n’a jamais voulu revenir de cette idée.