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Page:De Pitray - Voyages abracadabrants du gros Philéas, 1890.djvu/227

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au bateau en poussant des cris rauques, des exclamations entrecoupées…

Il était couvert de chenilles de la tête aux pieds ! Ces bêtes malfaisantes s’étaient logées en masse sur les arbres. Le vent les avait fait tomber et elles surnageaient, couvrant la rivière d’une croûte épaisse, masse odieuse qui s’attachait à Philéas crispé et saisi d’horreur…

Sur la rive, Polyphème riait à se tordre ; il avait prévu ce qui arrivait. Le dévouement maladroit de Sagababa qui avait sauté dans le bateau et qui écrasait les chenilles sur le corps de son maître contribuait à augmenter son hilarité.