Page:De Pitray - Voyages abracadabrants du gros Philéas, 1890.djvu/264

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Polyphème en souriant ; et les vôtres avaient été arrangées par moi, ce soir.

PHILÉAS, lui serrant la main. — Merci, Tueur ! mais comment vous êtes-vous douté de quelque chose ?

POLYPHÈME. — Votre fidèle Sagababa m’a donné l’éveil sur vos projets. L’en blâmez-vous ?

— Non certes ! répliqua Philéas en faisant un signe de tête amical au petit nègre qui se redressa, tout fier.

Le reste de la nuit se passa fort paisiblement.

Le lendemain, le Bordelais partit après avoir reçu des jeunes gens une bonne somme pour l’aider à regagner la France.

Le coiffeur, ayant délibéré avec Philéas, lui conseilla enfin un onguent qui adoucit la teinte étrange des cheveux malades et qui lui permit de se montrer sans attirer l’attention générale.