Page:De Pitray - Voyages abracadabrants du gros Philéas, 1890.djvu/37

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

CHAPITRE III

UNE LETTRE DE PHILÉAS


Quelque temps après le départ de Philéas, Paul apporta un matin à son père les lettres que le facteur venait de lui donner. M. de Marsy parcourut les adresses ; l’une d’elles attira son attention.

M. de Marsy. — Oh ! oh ! qu’est-ce que cette adresse si compliquée ? À Monsieur, Monsieur le Vicomte de Marsy, en son château. En cas d’absence, à Madame de Marsy ; en cas d’absence, à Mademoiselle Jeanne ; en cas d’absence, à Monsieur Paul ; en cas d’absence, à Mademoiselle Françoise ; Personnelle, pressée, importante, confidentielle, officielle. (Riant.) Diantre ! il y a du Philéas dans ce luxe de rédaction ! Appelle donc ta mère et tes sœurs, mon bon Paul ; cela les intéressera d’entendre la lecture de cette lettre.

Paul. — Tout de suite, papa. Certainement, ça va nous amuser.

Mme de Marsy et les enfants se hâtèrent de venir en apprenant ce dont il s’agissait.

M. de Marsy déploya solennellement l’énorme lettre de Philéas.