Page:De Pitray - Voyages abracadabrants du gros Philéas, 1890.djvu/42

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et mon nom ; puis il descendit et sortit de la gare en me disant de l’attendre au bureau des passe-ports perdus.

Après avoir réclamé et pris mes effets, je m’informe du bureau des passe-ports perdus. On me rit au nez ; j’insiste, je raconte mon histoire ; on m’explique


que le prétendu comte de Blagueville est un coquin et moi un… je ne veux pas répéter le mot, ni souiller ma plume de l’épithète de Jocrisse qu’on m’a flanquée à brûle-pourpoint. Que ces chemindefériers sont malhonnêtes ! pas vrai, Monsieur le Vicomte ?

Après ces pénibles épreuves de montre et de