l3o ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.
sur la poulie pourroient fournir l'idée. Telle est la recherche des angles que font entre eux les cordons de la fig. j$ lorsque la direction du premier et celle de la résistance sont données, la charge des axes, tant dans ce cas que dans celui des figures 74, 75,76) etc.; la supposition aue les poulies {fig. y3 et 74) sont pesantes , le ças où l'on multiplieroit le nombre des moufles , etc. etc. Il est bien aisé de traiter toutes ces questions d'après les principes que nous avons développés très amplement ; et comme l'abondance de matières que nous avons à traiter rend la précision nécessaire , nous ne nous attacherons qu'à celles qui sont utiles , afin de pouvoir leur "donner le développement et la clarté nécessaire. r»J£Sr*u ^ l 4* Dans toutes les circonstances où nous avons employé ligne horion- les quantités angulaires 6, C, etc., pour les calculs relatifs à la ^pplrtcî'p'é' poulie mobile , on pourra , lorsque tout le système mobile sera kimtai)!.' * librement soumis à l'action de la pesanteur, substituer à cos.É, cos.é', etc., les sinus des angles que font, avec l'horizon, les di- rections des portions de cordes cjue embrassent les poulies, puis- que ces angles seront les compléments des angles G, etc.
Nous traiterons par la suite de la poulie , eu égard au frotte- ment, à la roideur des cordes, etc.
Du tour, treuil, cabestan, etc.
Description 3i5. Le treuil, cabestan, etc., sont des machines qui peuvent "ur""* 6 * d " être désignées génériquement par la dénomination de tour ;
elles ne différent entre elles que par la manière dont elles sont employées ; car leur mécanisme est foncièrement le même. Ce mécanisme consiste en un cylindre de bois ou de métal aux extrémités, et dans l'axe duquel sont deux tourillons destinés à tourner dans une fente , trou ou crapaudine. Ce cylindre porte une roue ou des barres qui le traversent perpendiculairement à son axe, ou une roue et des barres tout ensemble , ou des mani- velles dans le prolongement des tourillons, et le moteur est appliqué à l'extrémité du rayon de la roue ou de la longueur des barres, ou enfin aux manivelles. Une corde fixée à un point de la surface du cylindre, par une de ses extrémités, est attachée par l'autre à la masse qu'on veut mouvoir ; l'action du moteur qui fait tour ner la roue ou les barres autour de l'axe , faisant en même temps enrouler la corde autour du cylindre , force la masse à mouvoir de se déplacer et de s'approcher de la ma- chine. Les yî#.(8i, 82, 83, 84, 85, 86) présentent les modèles
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