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144 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

du pas de vis. Nous verrons bientôt comment la vis s'emploie

comme moteur sans être adaptée à un écrou. u». 6 e de u 340. On se sert de la vis, comme des autres machines, pour a* mwm contre -balancer des résistances, mouvoir des masses, élever des Jj.Tîrîà'ï P°id s > etc - » c U e est d'un grand secours dans les arts pour com- ™obà'«' oicnt P rmier des corps, en serrer fortement ensemble deux, ou un

S lus grand nombre ; dans tous ces usages, il est ordinaire d'a- apter à une des extrémités de la vis, qu'on appelle la tète , une barre ou levier, au moyen duquel on la tourne dans son écrou supposé immobile. Il arrive souvent que c'est la vis qui est fixe, et l'écrou est mobile ; alors cet écrou porte la barre ou levier dont nous avons parlé; l'avantage, toutes choses égales d'ailleurs, est le même pour le moteur, et cet avantage peut être très considérable. Quand nous en serons à parler du frot- tement , nous verrons l'utilité qu'on en retire dans l'usage de la vis (*).

R e eWche On p Cu t trouver les conditions de l'équilibre dans la

de* condition» . T 1 r . j , i« * . ^ • J

a« i i.,mubre vis , en la considérant comme une machine qui participe du <Uni u ™" levier et du plan incliné ; mais le principe des vitesses virtuelles donne ces conditions trop simplement et trop directement pour négliger d'en faire l'application.

Soit (fig. 97, n w 1 et 2) une vis dont la tête, n° 1, ou l'écrou, n° 2 , est arme d'une barre ou levier perpendiculaire à l'axe , et qu'on emploie à surmonter une résistance telle que seroit un ressort à plier, n° 1 , ou un corps à comprimer, n°2. Supposons que le moteur est appliqué à 1 extrémité de la barre ou levier ;

Sue sa direction perpendiculaire à ce levier se trouve encore ans un plan perpendiculaire à l'axe de la vis , et que l'effort de la résistance se fait dans l'axe de cette vis. Nous donnons à la question cet état de simplicité , pareeque , quelles que soient les directions et les quantités des moteurs et des résistances, il est si aisé de l'v ramener, d'après les principes que nous avons développés ci-devant, qu'en la compliquant davantage ce seroit s'engager dans des longueurs superflues. Nommons M le mo-

(*) On se sert , dans l'astronomie et la géométrie - pratique , dans la physique et dans pin* sieurs arts, de la vis comme micromètre ou instrument propre à évaluer de trôs petites me- sures -, la fig. 96 représente un micromètre de compas à verge. On voit que la tête de la vis porte un index dont l'extrémité décrit un cercle pendant que la vis lait une révolution ; le cercle que décrit l'extrémité de l'index est divisé en parties égales , et chacune de ces parties indique une partie proportionnelle de la hauteur du pas de la vis. Ainsi , en supposant la hauteur du pas de vis de - de ligne , et la division du cercle qui a l'index pour rayon en a5 parties , lorsque l'index aura marché d'une division, l'écrou et les corps qui lui sont attachés auront marché de £ de ligne , longueur qui sera ainsi rendue sensible , et qu'il seroit peut-être impossible d'é- valuer directement. Un micromètre dont le pas de vis seroit dc-rde ligne adapté à une lunette

teur,

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