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$44 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

tion de la machine , ou la valeur de l'effort de la résistance.

L'équation ~ == -± jr , dans laquelle on voit que ~ dépend de la

construction de la machine, et qui contienty, est, dans l'hypo- thèse adoptée (496), celle d'où on pourra tirer les valeurs qui conviennent , dans l'un ou l'autre cas , au plus grand effet , ou qui seront telles que le moteur n'aura besoin , pour conserver le mouvement, que d'exercer l'effort qui convient à ce plus grand effet (*).

comiqucncM 5o6. Ainsi lorsque le produit de l'effort du moteur , par sa M^M^dwz vitesse, a une valeur constante, c'est ce produit qui mesure le c«préeéUenu. pi us grand effet, ou plutôt le seul eff et à produire dans un temps donné ; et lorsque ce produit est susceptible de variation , le

S lus grand effet a une valeur déterminée qui dépend de celles e U et de F. Cet effet a donc, dans tous les cas, des limites po- sées par la nature elle-même, et que toute l'industrie humaine ne sauroit franchir. Le m™*e- 5o7. Observons que le mouvement uniforme est celui qu'on «r^piu» u- doit le plus rechercher dans la construction des machines; car StTu^m c'est celui d'çài, toutes choses égales d'ailleurs, résulte le plus grand effet : nous donnerons parla suite plus de développement Condo.ion a cette vérité. it?oo Nous croyons en avoir assez dit pour guider tous les bons

JShTÇîiS esprits, soit dans la construction des machines, soit dans le jugè- rent du |.m> nient à porter sur leur plus ou moins de perfection et de mérite :

cipe des vîtes- i « , *.% T i. 1 , * , ■» *

•«•• vJrtueUc. les détails et les applications qu on verra dans le cours de cet ouvrage feront bien sentir la vérité et la généralité des principes que nous venons de poser. Finissons par faire remarquer com- bien celui des vitesses virtuelles nous a été utile dans les recher- ches les plus importantes de la mécanique ; ce qui justifie plei- nement la prédilection que nous lui avons accordée.

(*) II y a une considération à faire dans la recherche de ce maximum, relative au temps pendant lequel un moteur peut exercer un certain eflbrt avec une certaine vitesse ; nous y aurons égara quand nous traiterons de la force des hommes et des animaux ; mais elle est in- difii'ivnte aux conséquences que nous avons à tirer des principes précédents. Voyez ce qu'on a dit à la fin de l'art. (4 9 5).