SECTION III. DE L'HYDROSTATIQUE. 25l
blcment proportionnelle à la pression ou'il éprouve lorsque sa Rdwionwtjs xi i i ' i i " varia| «>" 1,0
température est constante, et que, Ja pression demeurant la ta dcn.it< .ir
même, sa densité diminue de o,oo5o28, ou environ , lorsque <ic L "mi"™-
le tliermometre de Réaumur monte d'un degré. ture -
Cette dernière propriété de l'air est variable ; car sa dilatabi- *!>J lité par la chaleur est plus ou moins grande, selon son degré r* v**u* d'humidité ou de sécheresse : ainsi, à la rigueur, la densité de u* de l'air devroit être fonction de trois variables ; savoir, sa pression, £•'" ^J,"^". sa température, et son état hygrométrique : mais, pour ne pas ble »- jeter dans les calculs une complication dont les objets de pra- tique que nous avons en vue ne retireroient pas de grands avantages , nous lui avons assigné une dilatabilité , par la cha- leur, moyenne entre celles qui résultent de plusieurs expé- riences authentiques.
524. D'après les résultats précédents, pour être en état d'as- signer la pesanteur d'un volume donné d'air dont la pression et le degré de chaleur sont connus, il faut avoir pour terme de comparaison un autre volume d'air dont le poids aura été dé- terminé par expérience à une pression et à une température données.
La pression d'une couche d'air atmosphérique libre se me- J ,l , Mn, J£jj sure , par la hauteur du mercure , dans un baromètre placé dans ""utel^™* cette couche : nous en verrons bientôt la raison. Or, en prenant ^j," 1 *
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une valeur moyenne entre les résultats de plusieurs expériences ^"^p, faites avec grand soin, on trouve que le baromètre, étant à près *» « * de 28 pouces, et le thermomètre de Réaumur à environ 11 de- ÎŒe! tuM grés, un pied cube d'air pesé o,o85456 de livre, ou 1 once 2 gros 67^ grains (*).
525. La densité de l'eau n'est susceptible de variation que c««^ q»« relativement à la température, puisqu'on a vu précédemment ncr'u'd"»^ qu'elle doit être rangée dans la classe des fluides incompres- £ sibles. tion -
La variation due à cette cause est , d'après une expérience de M. l'abbé Nollet, de 0,04, ou 3, depuis o du tliermometre de Réaumur jusqu'à 80 degrés j en sorte que 25 pouces cubes
( * ) Voici les résultats des expériences les plus authentiques faites sur le poids de l'air et sur sa dilatabilité par la chaleur : le mérite i]« s physiciens et des chymislcs à qui nous les devons est un sûr garant de l<uir exactitude. Ces résultats pouvant être nécessaires en bien des cir- constances, nous avons cru être utiles à ceux qui n'ont pas les différents ouvrages d'où ils sont tirés , cri ha rapportant. I)<^ plus, pour en faciliter la comparaison, nous les avons réduits à des quantités et à les mesures communes : ainsi l'unité de mesure pour la hauteur du baro- mètre est le pouce du pied-dc-roi, la graduation du thermomètre est celle de Réaumur, et
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