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3o4 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

D'après ces données, la méthode dé M. du Luc donne h = — 6, 29, et sa formule devient

2=10000 (L-3oo,63 — L. 227,355) (i—^) = i2 1 3,3 7 3(i—^) = 1 1 77, 886 toises ,

et la méthode de M. Trembley donne h = — 1,041 ; d'où

z=ioooo (L.3oo,63 — L- 227,355) (i—^)=i2i3,3 7 3(i—^) = 1206, 796 toises.

u formule Te?* Tr- diffère de la mesure géométrique que de 10 toises, ûcmes. v>ecé ^4 2 * L c résultat de tout ce que nous avons dit sur la mesure des hauteurs par le baromètre, est qu'en général on considère d« rur^wo- l° s densités comme décroissant en progression géométrique , I» c "ocf r Lc"îî". tandis que la hauteur croît en progression arithmétique. En S^ e J.Œ£ effet la formule, corrigée ou non corrigée, se réduit à z= A X L£ ,

«Tnt ; i B c "ron- dans laquelle A est un coefficient variable, à la vérité, en diffé- prtsrei- 1 r ® nts temps ou en différents lieux, mais constant, lorsqu'il est considéré dans une même colonne d'air et dans un instant déterminé. Cette hypothèse semble, au premier coup-d'œil,

(*) Il est à présumer qu'on a eu égard, dans cette mesure, à la réfraction terrestre, et qu'on s'est servi des formules équivalentes à celles données dans la note de l'art. ( 55 1). (.ette précaution est importante : car, en la négligeant, on s'expose à attribuer aux observations baioméiriques des irrégularités qu'elles n'ont pas. M. Lambert , dans le Traité dont nous avons tiré les formules de la note qu'on vient de citer, après avoir appliqué ces formules à la correction de plusieurs hauteurs mesurées géométriquement, trouve un accord surprenant entre ces hauteurs corrig.'cs et les hauteurs données par le baromètre. Il a formé, d'après la comparaison des unes ci des autres , une table des hauteurs barométriques répondantes aux élévations des endroits au-dessus de la mer, qui est insérée dans le même ouvrage.

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