Page:De Prony - Nouvelle architecture hydraulique, Première partie, 1790.djvu/424

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

4*0 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

iu°™?c- «" ^ es ex P^ r ^ ences ^itcs , il a fallu découvrir la loi qui les

pt'rience» pour lioit entre elles, ou donner une formule «approchée qui pût en îitZ'e h .b£ tenir lieu. Pour cela, M. l'abbé Bossut représente par le nombre 2" e d " Uui ' 10000 la résistance perpendiculaire et directe de la base N.M ;

nommant a l'angle NMQ , la résistance que devroit éprouver, selon la formule de l'art.( 90 4) , la proue angulaire MQN, dans la direction QR, perpendiculaire a MN, est égale à 10000 cos.'o;, et il s'agit de trouver la correction à faire à cette formule, ou le terme qu'on doit y ajouter, pour avoir la résistance vraie. Ob- servons que lorsque l'angle Q varie de 12 degrés, chacun des angles M et N varie de 6 degrés, et nommons q cette dernière variation: M. l'abbé Bossut trouve;, par différentes considéra- tions et comparaisons , que le ternie additif cherché doit être-

3, i53 (y) 3 ' 15 ? x et g étant exprimés en parties décimales du

rayon qu'on suppose = 1 ; ainsi la résistance de la proue MQN r

dans la direction QR, est égale à 10000 cos. 5 a?-+- 3,i53 (f) 3 ' 25 -

M. l'abbé Bossut suppose que la résistance directe absolue de

MN s'évalue par la règle de l'art. ( 949)* Cette formula Cette formule, ajoute M. l'abbé Bossut, est suffisamment exacte lonqiic exacte pour tous les cas où l'angle d'incidence du lluidc sur cuicnci^^m l cs &ccs de ^ a proue est un peu grand: mais elle n'est pas- ( eut». admissible pour de petits angles ; car , par exemple , lorsque

l'angle d'incidence est de 12 degrés, le terme 3,1 53 (y) 3,35 est

trop fort de près d'un quart; la formule s'éloigne encore plus de la vérité pour de très petits angles d'incidence. ^ Exjperiençci ^55. On trouve des recherches intéressantes sur la résis- •aiicrduBuar. tance do l'eau et de l'air dans les Principes d'hydraulique do îrde/flùiîiu* M* ^ e chevalier duBuat, édition de 1786, part. III. Comme nous aurons occasion de revenir souvent sur cette matière dans la suite de cet ouvrage, nous nous réservons de faire usage de ces expériences , de quelques autres , ainsi que do celles cjui sont relatives au mouvement des roues mues par le choc ou par le poids de l'eau , lorsque nous y serons ramenés par quelque objet d'application; et par le même motif nous ne dirons rien , dans ce volume, de la résistance absolue de l'air. Nous aurons ainsi occasion de comparer les différentes formules données dans les chapitres précédents , avec des expériences très nom- breuses et très varices, et déjuger de leur conformité avec l'ex- périence.