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SECTION V. DES MACHINES ET DES MOTEURS. 565
mairement la manière dontSaveiy employoit la vapeur de l'eau pour faire monter l'eau.
i33i. Les deux vases P', P' (fig, 191) sont disposés de ma- a . nB J^£ niere qu'ils peuvent alternativement recevoir de la vapeur et * fe«. à» de l'eau froide, qui leur vient par le moyen que nous allons dé- KmbUn"/"c crire, du réservoir V, avec lequel ils communiquent par le jSb^JjS moyen des tuyaux QR 3 T et Q' R 4 T. Supposons queP' soit rem- * WoKWWr
Î)li de vapeur , les robinets R' et R 5 étant fermés. Si on ferme e robinet r pour intercepter la communication entre le vase P' et la chaudière, la vapeur commencera à se condenser dans le vase par la seule fraîcheur de l'air extérieur : si alors on ouvre le robinet R J , l'eau du réservoir V montera dans le vase P' à cause du commencement de vide qui s'y est formé, achèvera la condensation de la vapeur, et remplira le vase P'. Qu'on ferme alors le robinet R 3 , et qu'on ouvre les robinets R'et r, la commu- nication étant rétablie entre la chaudière et le vase P', la vapeur viendra presser l'eau qui y est contenue ; cette eau ne pourra plus redescendre par H. J ; mais trouvant R* ouvert, elle montera par le tuyau R'SS' à une hauteur proportionnelle à l'effort de la vapeur. Lorsque le vase P' sera ainsi vidé d'eau, et rempli de vapeur , on fermera les robinets R' et r, et les choses devien- dront au même état qu'au commencement de cette descrip- tion. Le vaseP\ les tuyaux Q'R 4 T, R a SS', et les robinets R 4 ,
îproquement.
On voit que cette machine a beaucoup d'analogie avec la description qui termine le fragment du marquis de Worcester, rapporté plus haut. Il faut cependant observer que cette des- cription est énoncée d'une manière vague, et même obscure, qui ne peut pas donner une idée bien nette de la machine décrite.
i332. Voici une autre manière plus • .pie, imaginée par Sa- Auu» ■» very , pour élever l'eau , et rapportée ans l'ouvrage de Bradley , ^' p iî e s .£ intitule : New Improvements of Pîantingand Garaening. Le vase 5*235 k pt4 composé EF (fig* 192) se remplit de vapeur qui lui vient de la chaudière B , par le tuyau D. Alors, par le moyen du robinet C, on intercepte la communication entre la chaudière et le vase; on tourne ensuite le robinet M, et çn introduit de l'eau froide en EF qui y condense la vapeur et y fait le vide. Le robinet I étant
