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So ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

volume, chaque unité de volume aura 1 o unités de poids, comme l'indique l'expression -~ = ~ = 1 o = tt.

Lorsqu'on sera convenu du nombre à attribuer à la pesanteur spécifique d'une certaine matière, on déterminera aisément la

Î>esanteur spécifique de tous les autres corps,. et par conséquent a valeur numérique à attribuer à un volume quelconque aune matière quelconque. Il ne faut pas perdre de vue que le nombre à attribuer à la pesanteur spécifique de la matière qui sert de terme de comparaison, étant absolument arbitraire, les' nombres exprimant les poids de tous les autres corps ne sont que des termes de rapport, ainsi qu'on l'a dit dans l'article précédent, et qu'on n'en peut point conclure la quantité absolue 'de la masse. Il faudroit, pour que cela fût possible, comparer les poids à celui d'un corps dont la masse et le volume occuperoient

Srécisément le même espace. Or, on ne connoît pas de corps ont on puisse affirmer cette propriété. On trouvera à la fin de ce volume une table des pesanteurs spécifiques des principaux corps, dressée d'après l'ouvrage que . vient de publier sur cette matière M. Brisson, de l'académie des sciences.

Ce que c'c« 176. Les physiciens donnent le nom de densité au rapport qaeiiWitf. entre la masse et le volume ; ainsi, la densité étant «f, on a

à — — .

v» ge i faire Cette équation et les deux précédentes , p — p m, = -J- , Î1L ici, Joli"! fournissent le moyen de comparer et de combiner ensemble, à iï l '"pr«ïni£'r volonté, les quantités m, u,p f tt et «T, bien entendu que le mot drniite UL cl '* comparaison, entre des quantités de nature différente, doit tou- jours s'entendre dans le sens expliqué art. (4), en parlant de la relation des espaces et des temps. Ci, où ion La force accélératrice <p, introduite dans la valeur de />, étant Ïm'wJm£m rendue variable , peut servir à rendre comparatives les expé- ddapnamtw. riences faites en différents lieux et à différentes hauteurs, lors- qu'on voudra avoir égard aux petites variations qu'y éprouve la pesanteur.

177. Il arrive souvent, en mécanique, qu'on désigne la vitesse d'un mobile par la hauteur dont ce mobile auroit dû tomber pour acquérir cette vitesse. Désignant par h la hauteur, par v la vitesse, h se nommera la hauteur due à la vitesse e.

On trouvera à la fin de ce volume une table des hauteurs dues à différentes vitesses, calculée d'après la formule y = 7,77125 y//', donnée art. (26).

178.

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