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Page:De Rives - Le Chevalier Falardeau, 1862.djvu/71

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LE CHEVALIER

En quelques jours, elle l’eut conduit aux portes du tombeau.

Comme auraient dit les défunts classiques, le vieux Caron étendait déjà les bras pour le faire entrer dans sa barque fatale.

Pendant plusieurs jours, il fut entre la vie et la mort.


Sa maladie était compliquée d’une fièvre rhumatismale et d’une pleurésie.


Après lui avoir donné une saignée sur chaque bras, on lui appliqua des sinapismes aux jambes, et une légion de sangsues sur la poitrine.