Page:De Sales - Introduction à la vie dévote, Curet, 1810.djvu/143

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pour toutes) tout ce qui se fait de l’Office de l’Église en public, porte toujours plus d’utilité et de consolation, que tout ce qui se fait en particulier, Dieu ayant voulu que dans tout ce qui est de son culte, nous préférassions la communion des fidèles à toutes sortes de particularités.

Entrez volontiers dans les confréries du lieu où vous demeurez, et principalement en celles dont les exercices vous feront espérer plus d’utilité et d’édification ; ce sera une manière d’obéissance fort agréable à Dieu ; car bien que l’on ne vous commande rien sur ce point-là, il est toutefois aisé de voir que l’Église nous le recommande, et ses intentions se font assez connoître par les indulgences et les autres privilèges qu’elle accorde à ces pieuses sociétés. D’ailleurs, c’est un vrai exercice de la charité chrétienne, que d’entrer dans les saintes inspirations des autres, et de contribuer à leurs bons desseins ; et quand vous feriez en votre particulier, et avec plus de goût, quelque chose d’aussi bon que ce qui se fait dans ces confréries, Dieu y est plus glorifié par cette union que la piété y fait des esprits et des oblations.

Je dis la même chose de toutes les prières et dévotions publiques auxquelles nous devons contribuer autant que nous pouvons de notre bon exemple pour la gloire de Dieu, pour l’édification du prochain, et pour la fin commune qu’on s’y propose.