Page:De Sales - Introduction à la vie dévote, Curet, 1810.djvu/479

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

celui-ci, je vous offre tout moi-même, toutes mes pensées, paroles et euvres, suppliant votre bonté infinie de les dresser toutes à votre honneur et gloire. Ainsi soit-il.


Au Sursum corda.

SEigneur, que vos tabernacles sont désirables ! mon âme souhaite de s’unir à vous plus ardemment que le Cerf lassé ne cherche les eaux de rafraîchissement.

Tirez-moi après vous, ô mon tout ! et je courrai après les odeurs de vos parfums ; car sans vous je ne prétends plus rien au Ciel ni en la terre. Oh ! si la mémoire de vos biens éternels demeuroit toujours empreinte dans mon âme, je ne tiendrois plus compte des biens périssables de ce monde ! O mon Dieu ! quand vous irai-je voir clairement en votre gloire ? quand aurai-je ce bonheur de me prosterner devant vous visiblement ?


Au Sanctus.

O Saint des Saints ! donnez-moi à connoître ce que vous êtes, et votre être éternel, afin que mon âme illustrée de votre lumière, vous loue, vous glorifie et vous bénisse en l’éternité. Ainsi soit-il.


A l’Élévation de l’Hostie.

O salutaris hostia, quæ cœli pandis ostium, bella premunt hostilia, da robur, fer auxilium.