Page:De Sales - Introduction à la vie dévote, Curet, 1810.djvu/78

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donc ai-je fui de la sorte mon souverain bonheur ? Ah ! misérable que je suis ! j’ai mille fois renoncé à ces infinies et éternelles délices, pour rechercher des plaisirs superficiels, passagers et mêlés de beaucoup d’amertumes. Où étoit mon esprit de mépriser ainsi des biens si solides et si souhaitables, pour des plaisirs si vains et si dignes de mépris ?

3. Ranimez cependant votre espérance, et aspirez de toute votre force à ce séjour si délicieux. O mon aimable souverain Seigneur ! puisqu’il vous a plu me faire rentrer dans les voies du Ciel, il ne m’arrivera jamais ni de m’en écarter, ni de m’y arrêter, ni de retourner sur mes pas, · Allons, ma chère âme, et quelque fatigue qu’il nous en coûte, allons à ce séjour du repos éternel ; marchons et avançons toujours vers cette bénite terre qui nous est promise ; que faisons-nous en Égypte ?

Je me priverai donc de telle et de telle chose, qui me détourne de mon chemin ou qui m’y arrête.

Je ferai donc celle-ci et celle-là qui peuvent servir à m’y conduire et à m’y avancer.

Remerciez, etc. Offrez, etc. Priez, etc, Pater, Ave.