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ces deux nouveaux territoires.[1] Les villes principales du Kansas sont : Wyandotte, Holton, Douglas, Marysville, Iola, Atchison, Fort Scott, Pawnee, Lecompton, Neosho, Kansas-City, Crawford, Lawrence, Doniphan, Paolo, Emporia, Topeka, Girard, Burlington, Leavenworth et bien d’autres. Kansas-City[2] et Leavenworth sont les plus considérables. Cette dernière, qui est aujourd’hui une ville épiscopale, contient déjà au delà de 8, 000 habitants. On projette de bâtir une grande université dans la ville de Douglas. Un collège médical est établi à Lecompton. L’université du Kansas est incorporée (c’est-à-dire reconnue par l’État) et établie à Leavenworth. Un fonds est constitué à perpétuité pour l’érection d’écoles sur la plus vaste échelle. Il provient des revenus de terrains donnés par les États-Unis, et qui sont extraordinairement vastes  ; toutes les amendes, les indemnités fiscales, les produits des confiscations, prévus par les lois, seront versés dans le trésor des écoles et des collèges.

D’ici à deux mois, le territoire du Kansas sera admis comme État indépendant, et fera partie de la grande confédération des États-Unis. Il y a

  1. Nous avons dit, page 169, que le Kansas et le Nébraska sont devenus depuis lors deux États. (Note de la présente édition.)
  2. La population de Kansas-City, en 1860, était de 32, 220 habitants. — Celle de Leavenworth, même année, de 17, 849. (Note de la présente édition.)