Page:De Staël – La Révolution française, Tome I.djvu/407

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cette liberté qui nous a fait tant de mal ? Assurément, je ne vous dirai point tout le bien que cette liberté vous auroit fait, si vous aviez voulu l’adopter quand elle se présentoit à vous pure et sans tache ; mais en supposant que M. Necker se fût trompé avec Caton et Sidney, avec Chatham et Washington, une telle erreur, qui a été celle de toutes les âmes généreuses, depuis deux mille ans, devrait-elle étouffer toute reconnaissance pour ses vertus ?