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CONSIDÉRATIONS

royaliste, ne consultèrent nullement l’opinion du pays, et de cette erreur sont nés les obstacles qu’ils ont rencontrés pendant long-temps dans leurs combinaisons politiques. Le ministère anglois devait, plus que tout autre gouvernement de l’Europe, comprendre l’histoire de la révolution de France, si semblable à celle d’Angleterre : mais l’on diroit qu’à cause de l’analogie même, il vouloit s’en montrer d’autant plus l’ennemi.