au bien de l’état que les princes parvenus. Ils ont d’ordinaire des talens moins remarquables, mais leur disposition est plus pacifique ; ils ont plus de préjugés, mais moins d’ambition ; ils sont moins étonnés du pouvoir, puisque, dès leur enfance, on leur a dit qu’ils y étoient destinés ; et ils ne craignent pas autant de le perdre, ce qui les rend moins soupçonneux et moins inquiets. Leur manière d’être est plus simple, parce qu’ils n’ont pas besoin de recourir à des moyens factices pour imposer, et qu’ils n’ont rien de nouveau à conquérir en fait de respect : les habitudes et les traditions leur servent de guides. Enfin, l’éclat extérieur, attribut nécessaire de la royauté, paroît convenable quand il s’agit de princes dont les aïeux, depuis des siècles, ont été placés à la même hauteur de rang. Lorsqu’un homme, le premier de sa famille, est élevé tout à coup à la dignité suprême, il
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Apparence
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CONSIDÉRATIONS
comme un devoir de publier le manuscrit dans l’état ou nous l’avons trouvé, sans nous permettre d’ajouter quoi que ce soit au travail de l’auteur.
Nous devons faire observer aussi que cette portion de l’ouvrage a été écrite au commencement de l’année 1816, et qu’il est par conséquent essentiel de rapporter à cette époque les jugemens énoncés par l’auteur, soit en blâme, soit en éloge.
(Note des éditeurs)