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CORINNE OU L’ITALIE

nent des coups de discipline, la porte de l’église est ouverte, on peut y entrer, cela leur est égal. C’est un peuple qui ne s’occupe pas des autres, il ne fait rien pour être regardé, il ne s’abstient de rien parce qu’on le regarde ; il marche toujours à son but ou à son plaisir, sans se douter qu’il y ait un sentiment qui s’appelle la vanité, pour lequel il n’y a ni plaisir ni but, excepté le besoin d’être applaudi.