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Page:De Taurines - La nation canadienne, 1894.djvu/67

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Message déposé par Kaviraf le 1/10/2024 à 09:21.

L’ANGLEÏKRIU :, LA FRANCK. 51

« un intérêt général. De toutes parts, l’opinion u pressait le gouvernement royal de se déelarer pour u la liberté républicaine, et semblait lui reproelier Il sa lenteur et sa timidité. "

La cause des Américains insurgés, voilà donc ce qui excitait Tenthousiasme des Français ! Des intérêts de la France elle-même il n’était pas question (1).

Saisis par cet entraînement fatal, les ministres, en signant le traité d’alliance avec la république américaine, osèrent accéder à cette étrange clause réclamée par nos nouveaux amis, que la Lrance renoncerait à reprendre le Canada !

xVinsi, lesCanadiensn’avaient pas 0Li])liclenr patrie ; c’était elle qui les oubliait !

(1) « Ce n’était pas seulement le désir de {jloire, la plupart d’entre nous se trouvaient animés par d’autres sentiments : l’un, très raisonnable et très réfléclii, celui de bien servir son roi et sa patrie, et de tout sacrifier sans regrets pour remplir envers eux son devoir ; l’autre, plus exalté, un véritable enthousiasme pour la liberté américaine ! » (^Mémoires du comte de Se’jiii-, collection Barrière, p. 165.)