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D’UNE FEMME SENSIBLE.

reste de l’univers était anéanti pour moi. Les lumières de l’esprit, les grandeurs de la nature, tout ce qui élève et ennoblit l’homme n’était plus à mes yeux que de vaines jouissances abandonnées aux âmes vulgaires ; et sur ce trône d’amour où je t’avais placé, la mort dans tes bras (combien de fois ne te l’ai-je pas répété !), la mort dans tes bras m’eût paru mille fois préférable à de longs jours de gloire et de prospérité. Grâces, grâces te soient rendues ! tu m’as lâchement trahie ; tu t’es mis à ta place ; tu m’as remise à la mienne !

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