Page:De Théis - Oeuvres complètes, Tome 3, 1842.djvu/145

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
142
VINGT-QUATRE HEURES



CONCLUSION.

Séparateur



La jeune dame qui a écrit ces lettres épousa son ami au bout de huit jours. On ignore si elle l’instruisit de tout ce que l’on vient de lire.

Le prince de R…, marié et heureux, ne put refuser de pardonner à son neveu la préférence qu’il avait obtenue sur lui, et le mystère qui lui en avait été fait.

Il n’est peut-être pas inutile de dire qu’ils logeaient dans la même maison, qu’il n’était entré chez lui que parce qu’entendant quelque bruit dans son appartement, il l’avait cru de retour de la campagne, ce qui l’avait surpris, et que, passé le premier moment de dépit que lui avait causé la rencontre si inopinée de madame de ***, il n’avait eu d’autre intention que de lui apprendre son mariage, et de l’empêcher de se compromettre aux yeux des gens.