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PREMIÈRE PARTIE.

a été heureux, ce n’est pas non plus sans un plaisir secret que l’on revoit ceux ou l’on a souffert. L’homme éprouve tellement le besoin des sensations que tout ce qui l’émeut lui devient précieux.


LXXIX.


Quels que soient les changements qui arrivent dans la vie, au moral ou au physique, soit en bien, soit en mal, le passage d’une situation à l’autre est toujours pénible.


LXXX.


La force de l’habitude est si puissante en nous, qu’elle s’étend jusqu’au malheur, et qu’il semble à l’homme longtemps infortuné, qui devient tout à coup heureux, qu’il lui manque quelque chose.


LXXXI.


Le malheur grave les époques dans l’âme.