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PREMIÈRE PARTIE.


XLVII.


Rien ne fait naître en nous une sensation plus pénible que de ne pouvoir être d’aucun secours à ceux qui dépendent de nous, et qui dans le malheur réclament notre appui.


XLVIII.


Il arrive dans le malheur un instant où, épuisé, accablé, ayant perdu tout espoir, on s’abandonne en quelque sorte soi-même, et, par une bizarrerie de la nature, c’est souvent alors que le cœur et l’esprit, soulagés de la foule de sensations qui les agitaient, laissent voir tout à coup ce qu’on aurait dû faire, et ce qu’il reste encore à faire.


XLIX.


On exige, sans s’en apercevoir, que les gens mal-